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Gestion du Stress Post-Traumatique
Nous ne nous engageons pas dans une activité de relation d'aide ou de soin « sans raisons ». Le syndrome du Saint-Bernard est là pour nous le rappeler. Derrière la bonne volonté d'aider, se cache des blessures qu'il s'agit d'abord de re-connaître pour en prendre soin, avant de prétendre pouvoir prendre soin de celles des autres ( à l'instar d'une parole d'un Maître d'autrefois qui demandait à ses auditeurs comment ils pensaient pouvoir enlever la paille de l'oeil de leurs frères, alors qu'ils avaient eux-mêmes une poutre dans le leur).
En
relation d'aide ou de soin(s) : Qu'est-ce qu'aider ?
C'est
donc à développer une conscience de soi toujours plus aiguë, par
le moyen du regard d'autrui qui me fait miroir dans la supervision,
qu'il est bon de se prêter, tout comme à développer une technique
apparentée à ce que les orientaux appellent la recherche du «
centre vide », qu'il s'agit de se discipliner.
Or, ce «
centre vide » n'est pas du vide, mais c'est ce lieu, ressenti dans
son corps, qui n'est pas perturbé par nos peurs ou nos
craintes, par exemple la peur d'être jugé, ni non plus
nos désirs, y compris, paradoxalement, le désir d'aider !
Or, de ce lieu, dans cette écoute consciente de soi-même,
peuvent monter des mouvements pour aider tout-à-fait inattendus.
C'est
donc à développer une conscience de soi toujours plus aiguë, par
le moyen du regard d'autrui qui me fait miroir dans la supervision,
qu'il est bon de se prêter, tout comme à développer une technique
apparentée à ce que les orientaux appellent la recherche du «
centre vide », qu'il s'agit de se discipliner.
Or, ce «
centre vide » n'est pas du vide, mais c'est ce lieu, ressenti dans
son corps, qui n'est pas perturbé par nos peurs ou nos
craintes, par exemple la peur d'être jugé, ni non plus
nos désirs, y compris, paradoxalement, le désir d'aider !
Or, de ce lieu, dans cette écoute consciente de soi-même,
peuvent monter des mouvements pour aider tout-à-fait inattendus.
En
Ethique : comment faire pour « bien » faire ?
Par delà des éthiques mal-traitantes, qui engendrent des culpabilités morbides ou la fuite devant toute responsabilité,
construire une réflexion libre, à la mesure de notre humaine condition confrontée à l’incertitude, à la finitude et à la solitude,
et créer ses propres réponses, dans le singulier des situations concrètes dans lesquelles la question du bien-faire se pose !
Ce n’est donc pas une Doctrine que je vous propose, mais une manière de vivre dans une juste position à prendre face au certain et à l’incertain de la vie.
Tarif pour les supervisions :
Fr
120.-- pour une heure en individuel
Fr 150.-- pour
une heure en groupe.